Article publié dans Ouest-France le 22 février 2011.

Publié le par enseignementdeslitteraturespostcoloniales

« Les littératures postcoloniales ne sont pas enseignées dans les lycées de la métropole. Or leur modernité, l'engagement des auteurs, permettraient de mettre en place des pédagogies de projet, notamment avec l'histoire et la géographie, rendant les élèves davantage acteurs de leurs apprentissages », souligne Morgane Le Meur, enseignante-contractuelle en lettres modernes au lycée René-Cassin de Montfort-sur-Meu. « Introduire ces textes donnerait un nouveau souffle à la filière lettres dont l'enseignement est en perte de vitesse, entre autres, parce que son enseignement est éloigné des préoccupations des élèves. » Convaincue de l'apport pédagogique, l'enseignante a décidé de reprendre son parcours universitaire pour clarifier la démarche. Elle débute en septembre une thèse en didactique des littératures postcoloniales à Rennes 2 sous la direction de Annie Rouxel, professeure émérite de littérature. Auparavant elle souhaite échanger avec parents et professionnels et se lance dans une série de conférences. Chartraine depuis le mois de juin, elle a choisi de commencer par sa commune. « Chartres est une commune ouverte vers les autres cultures. J'espère que mon sujet intéressera des mécènes et que ceux-ci accepteront de soutenir les déplacements nécessaires Outre-mer. »
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